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Angèle Mozziconacci et Monsieur Poulardin
20 décembre 2014

Chez nous, le réchauffement de la planète

Chez nous, le réchauffement de la planète aurait-il eu un effet sur la sécheresse culturelle
dont nous sommes victimes depuis bien longtemps ? Nous avons même atteint des sommets avec des programmations on ne peut plus adéquates : "Les Misérables" un 22 décembre, c'est ça la magie de Noël !
Résultat : 25 entrées payantes et 398 offertes avec beaucoup de mal et je ne vous parle pas du "cachet" : un anti-inflammatoire à coup sûr !

Parlons des plus illustres de nos personnages historiques. Ils auraient tout aussi bien pu naître en Belgique ou au Japon, scénario tout à fait plausible vu l'intérêt que nos politiques leur portent ! Pourtant d'autres savent s'en charger et par la même en tirent les bénéfices : par exemple, à l'Ile d'Elbe où Napoléon ne régna que 10 mois ! Et nous, pauvres Ajacciens, nous mourons de soif au pied de la fontaine !

A Cuba, à la Havane, d'autres sont « fidèles » à l'Empereur : ils ont su consacrer un musée
Napoléon qui regroupe sur les trois étages d'un hôtel particulier une collection d'objets et de meubles ayant appartenu à l'Empereur. Rassurez vous : chez nous on danse la Salsa !

Napoléon et sa famille, c'est une mine d’or à ciel ouvert. Des collections d’objets particuliers se vendent de par le monde. Pourquoi la mairie ne ferait-elle pas quelque acquisition afin de
les exposer ? Un coût élevé certes, mais bien moins que notre multitude de rond points loufoques, inutiles, parfois dangereux et qui nous ont coûtés extrêmement cher !

Concernant notre Empereur, nous souhaitons favoriser des jumelages avec des villes européennes et au-delà afin de promouvoir Ajaccio dans le monde entier et être LA référence mondiale.

Nous défendons l’idée de consacrer des espaces, voire des musées, aux personnages illustres qui ont honoré Ajaccio de leur naissance ou de leur séjour, et qui seraient un attrait pour les touristes et un enrichissement culturel pour nous, Ajacciens.

Tino Rossi, recordman de ventes de disques, mondialement connu avec son "Petit papa Noël"
mythique et son incursion dans le cinéma américain. A Ajaccio, seules sa demeure et sa tombe portent son nom !

Un homme d'exception oublié par nos politiques depuis des décennies : le parfumeur François Coty, une référence mondiale, souvent considéré comme le père de la parfumerie moderne, un grand industriel, dont peu savent qu’il fut Ajaccien ! Si un stade porte son nom, rien n’est fait pour rendre hommage à son talent de parfumeur et de grand industriel
mondialement reconnu et promouvoir ainsi notre cité.

Henri Matisse, le peintre-sculpteur illustre : il séjourna boulevard Sylvestre Marcaggi et y
peignit une cinquantaine de toiles. Là où la ville de Nice décida de faire un musée remarquable, ici rien.

L'espace qui lui serait consacré pourrait être partagé par les peintres, aujourd'hui disparus dits «Ajacciens » qui ont immortalisé notre ville par leur talent : Bassoul, Peri, Corbellini,
Frassatti.

Une chose est sûre : depuis que la Galerie Bassoul a fermé ses portes, on ne peut plus se les encadrer nos politiques...

Et que dire de nos peintres vivants ? Ils n'ont pas un espace décerné pour exposer leurs toiles, anciennes ou nouvelles ! Pourtant nombreux se vendent dans les galeries d'art, ou s'exposent sur le continent !

Dans le domaine de la photographie aussi, nous avons la chance d'avoir eu trois hommes
illustres qui ont immortalisé Ajaccio, ses habitants, ses lieux de vie, ses vedettes de passage :
Laurent Cardinali et Ange et Toussaint Tomasi. Une expo de temps en temps, c’est très bien, et merci à Michel Tomasi, troisième génération, mais des expositions à l’année intéresseraient
à la fois les touristes et les Ajacciens non?

Nos initiatives culturelles présenteraient un retour sur investissement certain, sans parler du patrimoine inestimable qui serait laissé à nos générations futures !

Quel serait le théâtre de nos projets ? Et pourquoi pas notre citadelle, si proche et si lointaine, qui présente aussi l'intérêt de pouvoir accueillir quelques véhicules, avec tout le respect dû aux quelques chèvres et ânes qui l’occupent légalement en ce moment...

 

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